La sortie des dirigeants d’entreprises iscrits à la session 2012 de l’Advanced Management program (AMP) de MDE (Management et Développement d’Entreprise) Business School, basé à Abidjan, s’est déroulée le samedi 8 septembre dernier au centre CRRAE-UMOA.

Sur 40 chefs d’entreprise de premier plan, Ivoiriens, Burkinabé, Béninois, Mauriciens, Français, Espagnols et Belges qui ont manifesté le besoin de développer leurs talents de leadership et leurs connaissances pratiques en matière de gestion des affaires, quatre n’ont pu suivre la formation jusqu’au bout.

Pour des contraintes diverses. Ils étaient donc au nombre de 36, les récipiendaires qui, au terme d’une formation de huit mois à Abidjan et à Barcelone, en Espagne, ont reçu leurs certificats des mains du Ministre de la Promotion de la jeunesse et du Service Civique, Alain Lobognon, du secrétaire national chargé de la Bonne Gouvernance, Meité Sindou et de l’ambassadeur d’Espagne en Côte d’Ivoire, SE Fernando Morano.

Selon le professeur Luis Manuel Calleja, représentant l’IESE Business School de Barcelone, l’une des meilleures écoles d’affaires au monde avec laquelle MDE est lié par un partenariat, l’AMP n’est pas encore un standard de formation très connu en Afrique. Et pourtant, c’est une formation très répandue dans le monde, particulièrement dans les meilleures universités dans le monde. Aux dire de Guillaume Fandjinou, le directeur des programmes de MDE, « les managers sont confrontés à de nouveaux challenges et l’AMP se veut une approche de solution à ces problèmes ». Tout comme lui, Martin Frigola, directeur général de MDE Business School, pense que les entreprises africaines ont besoin de dirigeants de qualité, capables d’innover et susceptibles de devenir de réels moteurs de croissance économique. C’est ce défi que la grande école d’affaires qu’il dirige ambitionne de relever.

Et à en croire la présidente des AMP 2012, Mariame Diakité, Directeur de Schneider electric Afrique de l’Ouest, cet objectif est en passe d’être atteint. La patronne d’entreprise qui affiche sa fierté d’avoir participé à la session de formation est formelle : « L’AMP est un programme très utile qui permet de renforcer ses capacités et de partager des expériences avec des professionnels de haut niveau, issus de divers milieux d’affaires, dans une ambiance conviviale ». La formation qui a amené les chefs d’entreprise à « questionner » leurs pratiques managériales et à acquérir de nouvelles méthodes et notions de management contribuera, se persuade la présidente des AMP 2012, « à former des cadres d’élite dont le continent a besoin pour son développement ». Avec elle, les chefs de groupe au nombre desquels figure Frédéric Lanes, le Président Directeur Général de Lassire Industrie, ont dit apprécié « l’adaptation des théories au milieu réel des affaires » et la formation par équipe qui permet de « bâtir un vrai réseau d’amis », et de « structurer », « rationaliser » les prises de décision pour des problèmes non structurels auxquels toute entreprise peut être confrontée.

Mariam Dao Gabala, Vice-présidente de l’AMP 2011, a souligné à l’occasion que « nos pays africains n’ont pas besoin de bons managers mais de managers au cœur de l’évolution mondiale : compétents, excellents, servilement responsables » et capables de relever les défis du moment, particulièrement la création d’emplois.

Emmanuel Akani