
La plus grande question de coaching de tous les temps
16/03/2017
L’habitude productive partagée par le président Obama et Mark Zuckerberg
22/03/2017Nous avons abordé quelques méthodes de financement de startups dans la prémière partie. Nous y avons aussi différencié le terme PME de celui de startup. Dans cette seconde partie nous allons continuer en parlant d’autres méthodes pour démarrer votre projet entreprenarial.
Nous allons d’abord parler du ‘Venture Capital’ ou les capitaux risques. Ce sont des entreprises, en général constituées par plusieurs Business Angels qui financent des entreprises dont ils ont détecté le fort potentiel de croissance. Cet investissement se fait pour une part dans le capital de la startup. C’est aussi un investissement risqué ce qui pousse ces sociétés à diversifier leur portefeuille d’investissement. Elles espèrent ainsi atteindre une rentabilité optimale et une réduction du risque.
Il faut aussi tenir compte des accélérateurs. Les accélérateurs sont des institutions qui investissent dans les phases du développement d’un projet entrepreneurial. Ils le font en retour de 2 et 10% en général des actions de l’entreprise. Les accélérateurs ont en général des réseaux d’investisseurs, de mentors et des espaces de travail auxquels les entreprises et entrepreneurs accèdent. Ils déterminent un jour spécial pour présenter les pitchs devant des potentiels investisseurs. Il faut aussi noter que la plupart des accélérateurs sont spécifiques aux domaines d’activités des startups avec lesquelles ils travaillent. On confond souvent les accélérateurs aux incubateurs. Le terme ‘incubateur’ est un terme très large utilisé pour parler des institutions qui offrent des espaces de travail, des capitaux et de l’expertise. Les accélérateurs et les incubateurs diffèrent au niveau du mentorat et du temps. Les accélérateurs par exemple ont une période de formation des entrepreneurs inférieure à 3 mois alors que pour les incubateurs cette période n’est pas forcément définie et que le rôle de mentor n’existe pas forcément.
Lors de la phase de lancement, la main d’œuvre peut être un frein. Avec Le crowdsourcing ou production participative l’entrepreneur peut réduire ses coûts et travailler sur la production du MVP et la recherche du financement. La production participative est l’utilisation de la créativité, de l’intelligence et du savoir-faire d’un grand nombre de personnes en sous-traitance, pour réaliser certaines tâches traditionnellement effectuées par un employé au sein d’une entreprise. Cette méthode va permettre de réaliser des économies sur les frais de personnel en permettant de minimiser les charges individuelles de travail.
Après avoir vu toutes ces méthodes de financement, on peut passer à la dernière et la plus importante le Bootstrap. Le Bootstrap est une situation dans laquelle un entrepreneur démarre une entreprise avec peu de capitaux. Un individu bootstrappe lorsqu’il ou elle tente de trouver et de construire une entreprise à partir de finances personnelles ou des revenus d’exploitation de la nouvelle société.
Par rapport à l’utilisation de capital-risque, le bootstrap peut être bénéfique, car l’entrepreneur est capable de garder le contrôle sur toutes les décisions. En revanche, cette forme de financement peut parfois entrainer un risque financier sur l’entrepreneur. En outre, le bootstrap ne peut pas fournir suffisamment d’investissement pour que l’entreprise réussisse à un taux raisonnable. Utiliser le bootstrap demande que l’entrepreneur utilise la méthode itérative, c’est-à-dire la méthode qui consiste à suivre les 3 étapes représentées par la figure ci-dessous qui sont : Concevoir un produit ou un service, ensuite mesurer les données recueillies auprès des utilisateurs ou clients et enfin apprendre à partir de ces données avant d’améliorer le produit ou service. Ces étapes doivent être répétées avant de réussir.
Méthode itérative de conception d’un MVP. Extrait de lean Startup de Eric Ries.
Ce processus permet d’accélérer le processus de mise sur le marché du produit et de déterminer si le marché existe et s’il est en croissance.
Des entreprises comme Google, Facebook ou encore Dropbox ont commencé en utilisant le modèle du bootstrap, ensuite elles ont été financées par des business angels et pour donner la taille actuelle de leur business ils ont utilisé le capital-risque. Nous écrirons un article pour approfondir sur cette méthode du lean et son modèle d’itération.
Trois de ces méthodes sont pertinentes et peuvent être utilisées sur nos marchés. Ce sont la méthode du bootstrap, les incubateurs et les accélérateurs. Nous vous montrerons les raisons de cette assertion dans un prochain article.