
SAVOIR PREVENIR LE STRESS PROFESSIONNEL POUR RENTABILISER VOTRE ENTREPRISE
22/05/2013
RENFORCEMENT DES CAPACITÉS: AMP, PMD 2014 LES INSCRIPTIONS OUVERTES
03/06/2013
Le professeur Josep Maria Moré de l’IESE business school de Barcelone, partenaire de MDE business school, exhorte les jeunes porteurs de projets à s’adresser à des business angels s’ils veulent se donner davantage de chance de créer leurs propres entreprises.
Trois chefs d’entreprises et un professeur de l’IESE business school de Barcelone ont planché vendredi sur le thème « derrière chaque réussite ce cache un mentor ! », au cours d’un panel qui a mobilisé, au palais des congrès de l’hôtel ivoire, un public impressionnant et de qualité. Tous prenaient part à la deuxième édition de la CGECI Academy, une initiative de la Confédération Générale des Entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI) qui s’est tenue le 16 et 17 mai sur le thème: « entreprendre en affaires ». Si entreprendre, selon l’expression du président de la CGECI, Jean Kacou Diagou, c’est pouvoir remarquer et saisir les opportunités d’affaires (création de nouveaux concepts, sous-traitance, exploitation de franchise), les expériences divergent sur les voies et moyens pour réussir. On pourrait dire, à écouter les différents intervenants, que chaque entrepreneur prospère a son histoire et est une somme d’expérience. Tous ont en commun d’avoir su saisir au moment opportun les opportunités qui se présentaient à eux.
Le professeur Josep Maria More, du centre de l’entrepreneuriat (EIC) de l’IESE Business School de Barcelone, partenaire de MDE Business School, a présenté le business angel, un concept auquel les ivoiriens apprennent à s’habituer, comme le mentor idéal, dans un contexte où le manque de financement constitue la principale entrave à l’essor de l’entrepreneuriat qui est, sans aucun doute, l’alternative idoine contre le chômage qui tend à s’imposer comme fatalité. « Chaque projet à sa spécificité. Et chaque entrepreneur doit se demander: suis-je capable d’aller seul ou ai-je besoin d’un mentor, c’est à dire quelqu’un qui vient s’associer au projet en apportant de l’argent mais aussi son expérience en affaires », explique le professeur Josep Maria More. Celui qui correspond au profil ainsi défini, capable d’investir dans une entreprise sans passer par les banques qui financent à un taux très négligeable les PME, c’est le business angel. « Quelqu’un qui a de l’argent qu’il veut investir. Il peut le faire tout seul ou en venant en aide avec d’autres investisseurs, avec tous les risques que cela comporte. Il s’entoure de peu de garanties et pour ne pas perdre son argent, il accompagne l’entrepreneur dans la gestion des affaires », précise-t-il. L’assistance du business angel va de l’appui au financement (participation au capital, attirer des financements) à l’établissement des bases de la croissance et le coaching, en passant par l’appui à l’exploitation, à la stratégie, à l’organisation et aux ventes.
Evoluer avec ou sans mentor ?
Pour Marc Avenier, le directeur général de Alligator Afrique, chaque jeune désireux de créer son entreprise doit se frayer son propre chemin, savoir saisir les opportunités et surtout ne rien attendre des banques qui demandent trop de garanties avant de s’engager dans le financement d’un projet. S’il accorde un sens au mot mentor, c’est dans le sens de guide, celui qui inspire. C’est le cas également de Mme Janet Komenan, directeur général de O’claire international, spécialisée dans l’avitaillement offshore, principalement en ce qui concerne la restauration, l’enlèvement de ordures ménagères, la dératisation, etc. qui a débuté avec la somme de 400.000 FCFA. Si l’homme d’affaires burkinabé, Idrissa Nassa, PDG de Coris Bank international, est convaincu que tout entrepreneur a besoin d’un modèle sur lequel il doit s’appuyer pour travailler, il pense qu’il n’a pas besoin forcément d’être coaché. Selon lui, ce n’est pas beaucoup d’argent qui fait la réussite d’un projet. « la réussite en entrepreneuriat ne se décrète pas. Tout entrepreneur doit s’armer de courage, de patience, avoir une bonne gestion et surtout éviter de faire la fête avec les fruits de ses premiers résultats » a conseillé Idrissa Nassa.
Emmanuel Akani